LES ESCORTEURS D'ESCADRE

 

Préambule

La période durant laquelle les Escorteurs d'Escadre servirent fut, somme toute, relativement peu agitée. Les longues missions de surveillance ou de soutien aux SNLE pour les reconvertis ASM font que, hormis les opérations de Suez, il n’y a pas de grands faits d’armes à rapporter. Ce ne fut, pour la plupart, qu'une longue suite d’exercices et de missions fastidieuses telles que le groupe Alpha dans le Pacifique. Si vous avez servi comme moi sur ces bâtiments et que vous pouvez apporter des précisions sur les dates et les faits marquants auxquels vous avez participé, je vous serai reconnaissant de me les faire parvenir pour que je puisse compléter leur histoire.

                                                                          Jean Claude PINCHON, le Choufhistorien

Evolution ultime des CT type MOGADOR, escorteurs AA et ASM, coque préfabriquée (84 éléments), arrière très plat et dévers moins accentués que sur les CT d’avant-guerre. Ils effectuèrent des essais très satisfaisants et atteignirent tous plus de 36 noeuds à pleine puissance. Le record étant détenu par le MAILLÉ-BRÉZÉ avec 39 noeuds aux essais le 27 mars 1956.

 

Bâtiment Chantier Mise sur cale Lancement Mise en service Condamné
SURCOUF D621 Lorient fév 1951 3 oct 1953 nov 1955 5 mai 1972
KERSAINT D622 Lorient juin 1951 3 oct 1953 20 mars 1956 23 mai 1985
CASSARD D623 Nantes nov 1951 12 mai 1953 avril 1956 1er juin 1976
BOUVET D624 Lorient nov 1951 3 oct 1953 13 mai 1956 1er jan 1982
DUPETIT-THOUARS D625 Brest mars 1952 4 mars 1954 15 sept 1956 avr 1988
CHEVALIER PAUL D626 Bordeaux fév 1952 28 juil 1953 déc 1956 juin 1971
MAILLÉ-BRÉZÉ D627 Lorient oct 1953 26 sept 1954 3 nov 1956 1er avr 1988
VAUQUELIN D628 Lorient mars 1953 26 sept 1954 3 nov 1956 6 avr 1987
D'ESTRÉES D629 Brest mai 1953 27 nov 1954 19 mars 1957 26 déc 1985
DU CHAYLA D630 Brest juil 1953 27 nov 1954 4 juin 1957 15 nov 1991
CASABIANCA D631 Bordeaux oct 1953 13 nov 1954 4 mai 1957 23 mai 1985
GUÉPRATTE D632 Nantes août 1953 8 nov 1954 6 juin 1957 13 mars 1986
DUPERRÉ D633 Lorient nov 1954 23 juin 1956 8 oct 1957 déc 1993
LA BOURDONNAIS D634 Brest août 1954 15 oct 1955 mars 1958 nov 1977
FORBIN D635 Brest août 1954 15 oct 1955 1er fev 1958 mars 1982
TARTU D636 Nantes nov 1954 2 déc 1955 5 fev 1958 août 1980
JAURÉGUIBERRY D637 Bordeaux sept 1954 5 nov 1955 juil 1958 16 sept 1977
LA GALISSONNIÈRE D638 Lorient nov 1958 12 mars 1960 juil 1962 20 avr 1990

 

Les T 47 Conducteurs de flottilles

Les SURCOUF, CASSARD et CHEVALIER PAUL ont été transformés en conducteurs de Flottille pouvant embarquer un amiral et son Etat-major. La refonte a porté sur la suppression d'1 affût de 57 mm, le débarquement de 2 plateformes triples de tubes lance-torpilles et le réaménagement du bloc passerelle.

Caractéristiques techniques

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
2750 tonnes

3750 tonnes

128,60 m 12,70 m 5,40 m 63 000 CV

69 000 CV en essais

34 noeuds (PMP)

+ de 36 noeuds

 
Machines Hélices Carburant Autonomie

SURCOUF : Turbines Parsons

CASSARD et CHEVALIER PAUL :

Turbines Rateau

2

Mazout

800 tonnes embarquées

5000 nautiques à 18 noeuds

 

Armement Détection Effectif

Initial :

6 canons de 127 mm (3 tourelles doubles)

6 canons de 57 mm (3 affûts doubles)

4 affûts de 20 mm

12 tubes lance-torpilles de 550 mm

(4 plateformes triples)

Après transformation :

6 canons de 127 mm (3 tourelles doubles)

4 canons de 57 mm (2 affûts doubles)

2 affûts de 20 mm

6 tubes lance-torpilles de 550 mm

(2 plateformes triples)

1 radar de veille aérienne DRBV 20A

1 radar de veille surface DRBV 30

1 radar de veille combinée DRBV 11

1 radar de conduite de tir DRBC 11

1 radar de conduite de tir DRBC 30

1 sonar DUBV 1B

1 sonar DUBA 1B

19 Officiers

328 OM, OMS et QMM

 

SURCOUF

                   

Historique

Une carrière particulièrement malchanceuse :

- le 26 mars 1960, au sud de Groix, il est abordé par le cargo LEOGNAN de la Compagnie Maritime et Commerciale du Sud-Ouest. Sérieusement avarié on enregistre heureusement aucune victime.

- Le 6 juin 1971, à l’aube le SURCOUF (Cdt CF ACCARY) est abordé au niveau de la chaufferie avant, juste derrière le bloc passerelle, par le pétrolier soviétique GENERAL BOUCHAROV au large de Carthagène. Pris en remorque par le TARTU, l'avant se détache et coule. Il y a neuf disparus et un blessé grave. La partie arrière remorquée dans un premier temps à Carthagène est ensuite ramenée à Toulon. Q 495 le 5 mai 1972, il est coulé par un Exocet quelques mois plus tard.

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CASSARD

         

Historique

Récemment entré en service il participe aux opérations de Suez en novembre. Il restera attaché à Toulon durant toute son existence. En Novembre 1969 il remplacera le COLBERT comme bâtiment amiral de l’escadre de la Méditerranée durant quelques mois.

Le 1er octobre 1974, il est placé en réserve spéciale jusqu'à sa condamnation. Q 555 brise-lames dans l'anse du Fret entre l'Ile Longue et Rostellec, puis à Landevennec, le 14 août 1989 il part en remorque pour  être démoli en Espagne.

Campagnes

 

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CHEVALIER PAUL

         

Historique

Juin 1971, Q537, brise-lames à Saint Mandrier de 1978 à 1979, puis coulé au large de Toulon par des Super Étendard du CLEMENCEAU.

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Les T 47, puis T47 ASM après refonte

5 bâtiments subissent une refonte ASM entre 1968 et 1971. Il s'agit du MAILLÉ-BRÉZÉ (janvier 1967 - août 1968), des VAUQUELIN, D'ESTRÉES et CASABIANCA (janvier 1968 - janvier 1969) et du GUÉPRATTE (août 1968 - août 1970)

Caractéristiques techniques (après refonte)

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
3 900 tonnes 132,50 m 12,70 m 5,80 m 69 000 CV + de 36 noeuds

 

Machines Hélices Carburant Autonomie

MAILLÉ-BRÉZÉ, VAUQUELIN

et D'ESTRÉE :

Turbines Parsons

CASABIANCA et GUÉPRATTE :

Turbines Rateau

2

Mazout

800 tonnes

5000 nautiques à 18 noeuds

 

Armement Détection Effectif

2 canons de 100 mm

2 affûts de 20 mm

1 rampe MALAFON

Lance-roquettes sextuple de 375 mm

6 Tubes lance-torpilles K2L3 de 550 mm

1 radar de navigation DRBN 32

1 radar de veille aérienne DRBV 22A

1 radar de veille combinée DRBV 50

2 radars de conduite de tir DRBC 32A

1 sonar DUBV 23

1 sonar remorqué DUBV 43

Guerre électronique ARBA / ARBR 10C

15 Officiers

245 OMS, OM et QMM

 

MAILLÉ-BRÉZÉ

                   

Historique

Affecté en  Atlantique et en Méditerranée il eut une intense activité, après sa refonte ASM. Il fut essentiellement affecté au monotone soutien de la FOST (Force Océanique Stratégique)

Désarmé le 1er avril 1988, il devient Q 661. Confié à l'Association Nantes Marine Tradition. Remorqué à Saint Nazaire par le CENTAURE puis de Saint Nazaire à Nantes par les remorqueurs ABEILLE 14 et ABEILLE 18. Il devient alors musée, ouvert au public le 1er juillet 1988.

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VAUQUELIN

                    

Historique

Le VAUQUELIN a participé aux opérations de Suez en 1956, et à la SURMAR  sur les côtes d'Afrique du Nord. Au début des années 70, affecté à l'Escadre de l'Atlantique, il participe principalement au soutien de la FOST (Force Océanique Stratégique)

Désarmé le 6 novembre 1986 après avoir parcouru 664 272 nautiques en 2000 jours de mer. 6 avril 1987 Q 654. De 1988 à 2001, bâtiment cible pour l'expérimentation Crotale NG. En 2001 brise-lames à Toulon.

Coulé le 13 février 2004 par Super Etendard du CHARLES DE GAULLE, et pétardage par le GPD Méditerranée.

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D'ESTRÉES

                   

Historique

En 1959-1961, le bâtiment a été gréé expérimentalement d’une plate-forme d'appontage pour hélicoptères légers équipés de flotteurs. Le 9 novembre 1961, avarié suite à un abordage avec le TARTU.

Q 642, le 26 décembre 1985. Il aura parcouru durant sa carrière 422 000 nautiques. Après avoir servi de brise-lames à Saint Mandrier, il a été coulé le 12 septembre 2001 au large de Toulon par une torpille F17 mod 2 du SAPHIR.

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CASABIANCA

                   

Historique

Désarmé  le 7 septembre 1984. Q 639 le 23 mai 1985, une partie du pont arrière et le système hydraulique (MSR2C) du sonar remorqué sont montés sur le COMMANDANT RIVIERE reconverti en bâtiment d'expérimentation.

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GUÉPRATTE

         

Historique

Le 14 décembre 1966 affecté Groupe M Groupe Naval d'Essais et de mesures avec le SAVOYARD, le BASQUE (qui sera remplacé par le BRETON), et la 24ème DIDRA.

Désarmé  le 5 août 1985, il avait parcouru 640 000 nautiques en 2600 jours de mer. Q 643 le 13 mars 1986. Coulé le 9 novembre1994 par deux  AM 39 tirés par un Atlantic de la  23 F et par un Super-Etendard.

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Les T47 TARTAR

4 bâtiments subissent une refonte TARTAR entre 1963 et 1965. Il s'agit du KERSAINT (février 1964 - avril 1965), des BOUVET et DUPETIT-THOUARS (septembre 1963 - juin 1964) et du DU CHEYLA.

Caractéristiques techniques (après refonte TARTAR)

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
3740 tonnes 128,60 m 12,70 m 5,40 m 63 000 CV

69 000 CV (en essais)

34 noeuds

+ de 36 noeuds

 

Machines Hélices Carburant Autonomie
KERSAINT, BOUVET

et DU CHAYLA

Turbines Parsons

DUPETIT-THOUARS

Turbines Rateau

2 Mazout

800 tonnes embarquées

5000 nautiques à 18 noeuds

 

Armement Détection Effectif
1 rampe simple MK 13 TARTAR

(40 missiles embarqués)

6 canons de 57 mm (3 affûts doubles)

6 tubes lance-torpilles de 550 mm K2 L3

1 lance-roquettes sextuple de 375 mm

1 radar de veille aérienne DRBV 22

1 radar de veille combinée DRBV 31

1 radar de veille aérienne tridimentionnel

TATAR SPG 39

1 radar de conduite de tir 1 DRBC 31

1 radar de conduite de tir TARTAR 2SPG 51B

1 sonar DUBA 1

1 sonar DUBV 24

Informations tactiques SENIT

17 Officiers

260 OMS, OM et QMM

 

 

KERSAINT

                   

Historique

 

Opérations de Suez d’octobre novembre 1956, le KERSAINT (CF BOY) fera feu à 65 reprises sur le destroyer égyptien IBRAHIM EL AWAL plus tard arraisonné par la Marine israélienne où il servira sous le nom d’EILAT qui sera coulé le 21 octobre 1967, durant la guerre des six jours, par une vedette égyptienne qui tire 2 Styx de fabrication soviétique

Extrait d’une étude rédigée par le SHM concernant l’opération de Suez

La Marine en avant-garde : l’opération « Archer ».

Compte tenu des délais nécessaires à l’acheminement des navires, l’armada française était donc encore loin d’être arrivée quand l’Egypte rejeta l’ultimatum franco-britannique. Mais des navires de la Marine étaient déjà à pied d’œuvre, depuis plusieurs jours, dans le cadre de l’Opération « Archer » .

Cette implication dans la coopération franco-israélienne était d’ailleurs antérieure, puisque dès l’été 1956, des bâtiments français avaient débarqué du matériel sur les côtes de l’état hébreu. Souvent effectués par des navires marchands, ces transports avaient également été le fait de bâtiments de guerre. Par ailleurs, la Marine avait prêté son concours à l’organisation des rencontres ultra-secrètes entre dirigeants français et israéliens. A plusieurs reprises, c’est un P2V6 de l’aéronavale qui avait transporté les négociateurs hébreux...

Parmi les résultats de ces entretiens figuraient en bonne place la participation de bâtiments de la Marine à la protection navale et aérienne des côtes israéliennes. Ben Gourion, en particulier, était hanté par la menace que les Illyouchines égyptiens faisaient peser sur les villes de son pays, et la présence d’escorteurs antiaériens français le long des côtes apportait un complément intéressant aux possibilités des F84 de l’armée de l’Air. Cette demande initiale, qui cantonnait les navires français à un rôle strictement défensif, allait être étoffée à la veille de l’ouverture des hostilités. Tel Aviv demandait en effet que des bâtiments de guerre appuient de leur feu la progression de ses troupes le long de la côte égyptienne...

… Également acceptée par Paris, sous réserve d’être limitée à une seule intervention, cette dernière demande donnait un caractère offensif à la participation de la Marine. Une dimension nouvelle, encore renforcée par le cours des événements puisque dans la nuit du 30 au 31 octobre, la mission de surveillance antiaérienne menée depuis deux jours devant les côtes israéliennes tournait au combat naval. Lors d’une ultime patrouille, le KERSAINT surprenait un destroyer égyptien en train de bombarder Haïfa. Attaqué par l’escorteur français, puis par l’aviation et la marine israélienne, le IBRAHIM EL AWAL était finalement désemparé, puis capturé.

Ironie de l’histoire, l’opération de surveillance antiaérienne se soldait donc par un combat naval, qui devait demeurer le seul de toute la campagne, côté français, et le dernier du genre jusqu’à aujourd’hui. Ironie double, puisque le KERSAINT devait à une avarie de machines de n’avoir pu rejoindre dès le 30, comme prévu, le groupe porte-avions. L’issue finale ne devait d’ailleurs pas masquer le caractère relatif de ce succès. Comme le reconnaîtrait le commandant du bâtiment français, Il ne faut pas se dissimuler que le KERSAINT a été servi, tout au long de cette affaire, par une très grande chance. (...) Si au lieu d’envoyer contre Haïfa un destroyer de type « Hunt », les Egyptiens avaient utilisé deux bâtiments de type « Skory », le résultat de l’engagement eut été tout autre.

Certes, le résultat de l’opération Archer ne se réduit pas à cet épisode spectaculaire. L’absence de tout autre tentative de bombardement permet de penser que les escorteurs français remplirent efficacement leur mission dissuasive. Mais l’analyse du commandant du KERSAINT annonce la tonalité générale de l’engagement de la Marine pendant ces opérations. La valeur des succès doit être lucidement rapportée à la faiblesse de l’adversaire...

Philippe Vial, Chef du service études SHM

La dernière cérémonie des couleurs se déroule le 3 mars 1984. Condamné le 23 mai 1985 Q 638, il est coulé en mai 1986 durant un exercice de tirs par l'Escadre de l'Atlantique.

Le système TARTAR a été démonté lors du désarmement du bâtiment, puis remonté en 1990, après révision aux USA, sur la FAA JEAN BART.

Campagnes

 

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Marc JOUANDON

"Marcosaigon"

QM1 Radio 1981-1982  
         
         
         
         

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BOUVET

                 

Historique

Opérations de Suez d’octobre novembre 1956. 4 missions en Océan Indien en 1974-1975, 1977, 1979, 1980. Désarmé le 1er janvier 1982, Q 635, brise-lames à Lorient.

Campagnes

 

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DUPETIT-THOUARS

                   

Historique

 

Opérations de Suez d'octobre novembre 1956. Sept missions en Océan Indien, et une au large du Liban Olifant XVII.

Durant sa carrière il  a parcouru 753 000 nautiques. Désarmé en avril 1988, Q 662, brise-lames à Lanvéoc devant l'Ecole Navale.

Campagnes

 

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DU CHAYLA

                  

Historique

 

Effectue toute sa carrière basé à Brest.

4 juillet 1973, aborde et sectionne l’étrave du CORSE.

Il a parcouru durant sa carrière 913 860 nautiques, dont 30 700 durant la Guerre du Golfe en 1990-1991 où il aura participé à 100 visites de bâtiments durant 184 jours d'absence de Brest. Dernière cérémonie des couleurs le 15 novembre 1991.

Brise-lames à l'Ile Longue puis coulé en septembre 2001 au large de la Bretagne : une grenade sous marine, avec 80 kg d'explosifs, a cassé le navire en deux.

Campagnes

 

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Les T 53

Caractéristiques techniques

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
3740 tonnes 128,60 m 12,70 m 5,40 m 63 000 CV

69 000 CV en essais

34 noeuds

+ de 36 noeuds

 

Machines Hélices Carburant Autonomie
FORBIN, TARTU

et JAURÉGUIBERRY

Turbines Parsons

DUPERRÉ et LA BOURDONNAIS

Turbines Rateau

2 Mazout

(800 tonnes)

5000 nautiques à 18 noeuds

 

Armement Détection Effectif
6 canons de 127 mm (3 tourelles doubles)

6 canons de 57 mm (3 affûts doubles)

2 affûts de 20 mm

12 tubes lance-torpilles de 550 mm K2 et L3

(4 plateformes triples)

1 lance-roquettes sextuple de 375 mm

1 radar de veille aérienne DRBV 22A

1 radar de veille surface DRBV 31

1 radar tridimentionnel DRBI 10A

1 radar de conduite de tir 2DRBC 30

1 sonar DUBV 23

1 sonar DUBV 43

Informations tactiques SENIT

15 Officiers

255 OMS, OM et QMM

 

DUPERRÉ

                    

Historique

 

1967, armement débarqué, et transformé en bâtiment d’expérimentation pour le projet CORMORAN sonar remorqué à grande profondeur. Le TT de 127 est conservé pour effectuer des essais de conduite de tir infra rouge

Refondu en EE ASM et de commandement à Brest de janvier 1972 à novembre 1973. doté d'une plate-forme et d'un hangar hélicoptère.

le 12 janvier 1978 à minuit il talonne sur un haut fond dans le raz de Sein. Une brèche de 35 mètres est ouverte dans la coque. Réparé notamment avec des pièces prélevées sur le LA BOURDONNAIS désarmé.

Dernier EE a être désarmé, le 1er juin 1992. Q 691 en décembre 1993, brise-lames à Lanvéoc avant de servir de cible de tir.

Campagnes

 

 

Caractéristiques techniques (après refonte fin 1973)

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
3900 tonnes 132,80 m 12,70 m 5,50 m 63 000 CV

69 000 CV (en essais)

34 noeuds

+ de 36 noeuds

 

Machines Hélices Carburant Autonomie
Turbines 2 groupes TE  RATEAU 2 Mazout

(800 tonnes)

5000 nautiques à 18 noeuds

1500 nautiques à 30 noeuds

 

Armement Détection Aéronef Effectif
4 rampes de missiles MM 38

1 tourelle de 100 mm

2 affûts de 20 mm

2 catapultes

(8 torpilles L5)

1 radar de veille aérienne DRBV 22A

1 radar de veille surface DRBV 51A

2 radars de navigation DECCA 1226

1 radar de conduite de tir 1DRBC 32E

1 sonar DUBV 23

1 sonar DUBV 43

Informations tactiques SENIT 2

2 lance-leurres SYLLEX

1 hélicoptère

WG 13 Lynx

15 Officiers

244 OMS, OM et QMM

 

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LA BOURDONNAIS

         

Historique

 

Force Alpha en 1966 et 1968.

Désarmé en juillet 1976, Q 577 en novembre 1977.

Brise-lames à l'Ile Longue, puis mouillé à Landevennec coulé en mai 1992 par un SM 39 de l’OUESSANT

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FORBIN

         

Historique

 

Force Alpha en 1966, 1968 et 1971

En réserve du 1er mars 1972 au 1er juin 1973.  Réarmé, après travaux comme conserve de la JEANNE D'ARC en remplacement du VICTOR SCHOELCHER.

Désarmé le 1er juin 1981 après avoir parcouru 650 000 nautiques, Q 628 en mars 1982 brise- lames à Lanvéoc Poulmic.

Campagnes

 

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TARTU

         

Historique

 

Il débute sa carrière en SURMAR sur les côtes d’AFN. Le 2 février 1959 il intercepte le cargo polonais WISLA suspecté de faire du trafic d'armes au profit du FLN. Après l'indépendance algérienne,. De nombreuses missions d'assistance et de sauvetage marqueront sa carrière. abordage avec le D'ESTREES Le 9 novembre 1961. Étrave arrachée réparation provisoire à  Mers el Kébir, puis définitive à Toulon.

Désarmé en décembre 1979, après avoir parcouru 500 000 nautiques. Q 605 en août 1980. Brise-lames à Lorient. 9 décembre 1998, coulé à 80 nautiques au large, par une force aéronavale AM39, AS30 et GBU12 par SEM/ATL, et MM38 des LV LAVALLEE et CDT L'HERMINIER

Campagnes

 

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JAURÉGUIBERRY

                    

Historique

Force Alpha en 1966 et 1968, une troisième campagne en 1970, au coté du DE GRASSE. 1974 mission en Océan Indien avec le DUQUESNE.

En 1977, avant son désarmement, tournage du film «LE CRABE TAMBOUR» de Pierre SCHOENDOERFFER.

Il est désarmé le 16 septembre 1977, après avoir parcouru 480 000 nautiques, Q 580. Coulé le 30 mai 1986 au large de l'île du Levant par un tir expérimental de MM 40.

Campagnes

 

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Le T 56

Caractéristiques techniques

Déplacement Longueur Largeur Tirant d'eau Puissance Vitesse
3740 tonnes 132,80 m 12,70 m 5,40 m 63 000 CV

69 000 CV (en essais)

34 noeuds

+ de 36 noeuds

 

Machines Hélices Carburant Autonomie
Turbines 2 groupes TE  PARSONS 2 Mazout

(800 tonnes)

5000 nautiques à 18 noeuds

 

Armement Détection Effectif
2 tourelles de 100 mm

2 affûts de 20 mm

1 rampe MALAFON

1 mortier de 305 mm

6 tube lance-torpilles de 550 mm

1 radar de veille aérienne DRBV 22

1 radar de veille surface DRBV 50

1 radar de navigation DRBN 32

1 radar de conduite de tir IDRBC 32

1sonar DUBV 1B remplacé par DUBV 24 en 1970

1 sonar DUBA 1B

15 Officiers

261 OMS, OM et QMM

 

LA GALISSONNIÈRE

                  

Historique

Seul de son type T 56, premier bâtiment de combat armé de Malafon et d'un mortier ASM de 305 mm quadruple (qui ne s’avèrera pas être une grande réussite !!). Il avait la particularité de posséder une plate-forme hélicoptère se repliant et formant hangar.

Deux déploiements en Océan Indien, et à partir de 1983, escadre de l’Atlantique sûreté des SNLE

Désarmé le 20 avril 1990, Q 682. Brise-lames en 1991, au Poulmic devant l'Ecole Navale.

Campagnes

 

Choufs à bord

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